L'innovation a toujours été au cœur de la démarche de Diapasom, depuis sa création en 1998. Considérée comme avant-gardiste dans sa vision du service et de la flexibilité, elle est également soucieuse de la rentabilité dans sa gestion quotidienne des prestations.
C’est en cumulant les dispositifs existants que Diapasom a réussi, en quelques années et avec beaucoup de persévérance, à proposer une prise en charge qui couvre tous les besoins des personnes déficientes sensorielles en vue d’acquérir un maximum d’autonomie.
La plateforme de services Diapasom est articulée autour des deux principaux services, le Sessad (de 0 à 20 ans) et le SAVS (de 18 à 60 ans). Leur fonctionnement est assuré par des professionnels qualifiés et formés en permanence, bien au delà de l’obligation légale (chaque salarié a une double compétence) ainsi que par un ensemble de professionnels indépendants des secteurs médical et social. Une vision qui n’a pu voir le jour qu’en sollicitant une multiplicité de financements publics, selon les terrains d’intervention : Assurance maladie, rectorat, conseils régionaux et départementaux ou encore Agefiph…
L’exercice est difficile car il faut garantir, chaque année, le renouvellement de ces différentes sources de financement et pérenniser l’action de l’association, qui doit assurer la plupart du temps un suivi des personnes accompagnées sur le long terme.
Coordination de projet et rentabilité
Pour faire fonctionner au quotidien cet ensemble d’intervenants et de services individualisés, sur un périmètre géographique large (4 départements), Diapasom s’appuie sur ses coordinateurs de projet. Salariés de l’association en tant qu’intervenants auprès des personnes déficientes sensorielles et de leurs familles, ils endossent un rôle d’animation et de suivi de chaque projet. Un moyen d’optimiser les ressources nécessaires, d’organiser et de planifier les déplacements auprès des personnes et de veiller ainsi à la rentabilité de chaque intervention. « Nous nous orientons vers un fonctionnement en « file active », explique Annie Camps (Directrice Générale de Diapasom), sur la base d’une estimation d’un temps moyen pour les entretiens, compte tenu des déplacements et de la charge administrative. »
Un principe innovant, dans un secteur médico-social encore majoritairement orienté vers une logique d’accueil basée sur le nombre de « places ».